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L'imaginarium
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Le grand départ ✈

Le grand départ ✈

Le 20 septembre 2017 : Ça y est, le grand jour est enfin arrivé. Je vais enfin pouvoir réaliser mon rêve de gosse ! Bon, il reste à Marie, Morgane (Sa page facebook) et moi 5h à attendre avant le décollage (oui, nous sommes très prévoyantes) mais l'excitation est là, d'autant plus que c'est la première fois que je quitte la France, que je prends l'avion et que je vivrai seule : beaucoup de première fois donc.

20H55 : L'avion décolle. Bye la France, dans quelques heures je pose le pied sur la Terre promise. Et pour illustrer tout ceci, voici une superbe photo :

Cette jeune rousse a l'air heureuse de partir au Japon.

Le vol se passe sans encombre, la compagnie Air China est très bien : pas cher, le personnel est très gentil, serviable, la nourriture est bonne, c'est plutôt confortable... Mais, car il y a un mais : c'est très dur de dormir dans un avion. Vraiment.

21 septembre, 12H25 à Pékin : Petite escale de 2H et des brouettes en Chine. Quand nous descendons, l'aéroport est très propre et vide. Super ! Nous pourrons passer vite le contrôle de sécurité. Grossière erreur. Après avoir passé un premier bureau auquel un Chinois nous tamponne notre billet (sans dire "bonjour"), une queue immense se dévoile devant nos yeux ébahis. Fichtre, nous sommes prises au piège. Nous attendons alors que nous sommes fatiguées par 10H d'avion, nous n'avons presque pas dormis, nous avons chaud, très chaud et... Attention instant glamour : nous puons. Bref, on en a marre et la file est interminable. Après une bonne heure passée à attendre, nous arrivons à un autre bureau où cette fois-ci un autre Chinois (qui ne dit pas bonjour) nous tamponne notre billet non pas une fois, non pas deux fois mais... *roulement de tambours* 4 FOIS. Pourquoi ? Aucune idée. Nous voici enfin au contrôle de sécurité où nous devons TOUT enlever, même nos médicaments, alors qu'à Paris, nous n'en avions pas besoin. Avec toute cette non organisation, nous avons pu nous poser 20 minutes, après quoi nous avons dû refaire la queue afin de rentrer dans l'avion direction Tôkyô.

21 septembre, 18H55 à Tôkyô : C'est alors que nous apercevons les lumières de la capitale nippone, que je réalise enfin que je vais vivre 1 an au Japon. Alors je l'avoue sans honte, j'ai pleuré de joie. L'aéroport d'Haneda, si grand et si propre, lance le début de mon aventure japonaise. Après avoir acheté une carte SIM prépayée super cher (CONSEIL : achetez-les dans les magasins "Bic Camera" où c'est plus abordable) nous prenons le métro. Ah le métro japonais, ce métro où il y a presque tout le temps la WI-FI. Oui, vous avez bien lu, il y a la WI-FI dans le métro. Nous nous arrêtons à la station Shin-Ôkubo (新大久保) à Shinjuku puisque notre guesthouse se situe à 4min à pieds de celle-ci. Nous avons saigné sang et eau pour atteindre ce logement. Nous avons marché longtemps car notre guide, un ami Japonais à Morgane, ne trouvait pas le chemin malgré Google Maps, heureusement qu'il avait prit l'une de mes deux valises. Au final, nous avons trouvé et je vous recommande cet établissement : le propriétaire est très gentil, il laisse des choses à manger et à boire, c'est grand et il ne vit pas dans la maison, donc nous avons une très grande liberté de mouvement. De plus, c'est à 30 minutes de la gare de Tôkyô et 1H d'Haneda (Guesthouse). Ces 4 nuits furent superbes, même si Morgane a dû partir le lendemain de notre arrivée car le devoir l'appelait à Kumamoto. J'ai pu aller dans le sanctuaire shintô non loin de mon logis où j'ai assisté à un petit concert de shamisen, ainsi qu'au porté de mikoshi (palanquin divin) dans tout le quartier.

Concert de shamisen
Mikoshi

Deux jours après, Marie et moi, sommes allées au jardin du palais impérial de Tôkyô. C'était extrêmement paisible, il n'y avait pas un bruit hormis celui des oiseaux et des cigales. C'était rempli de verdures et d'anciens bâtiments. Malheureusement, nous sommes arrivées 30 minutes avant la fermeture, donc nous n'avons pas pu beaucoup visiter.

L'après-midi même, changement d'ambiance : nous sommes allées à Shibuya. Il faut le vivre pour vraiment comprendre l'ambiance qu'il y a là-bas, mais je vais essayer de la décrire au mieux. C'est électrique, il y a du monde partout, au point que l'on a du mal à avancer, il y a des magasins dans chaque centimètre carré de bitume, des lumières et écrans à tout bout de champ. Bref, en quelques mots : c'est une fourmilière humaine.

Le fameux chien Hachiko

Le troisième jour, le temps n'était malheureusement pas avec nous : la pluie est arrivée. Nous nous sommes tout de même promenées à Shinjuku dans les petites rues commerçantes où cohabitent des magasins de toute sorte : du lolita, au crêpier en passant par le konbini. Malgré le temps, il y avait pas mal de monde.

Une marée de parapluie

Le quatrième jour est arrivé trop rapidement, et cela sonne l'heure du départ de Marie pour son aventure à Okayama. Comme elle ne prenait le bus (pour un trajet de 10H) que le soir, nous nous sommes promenées dans le quartier. Vers 19H15, nous avons pris le métro jusqu'à la gare de Tôkyô où nous nous sommes séparées. Je suis rentrée seule, et je ne me suis pas sentie une seule fois en danger, c'est un sentiment très agréable. Ce n'est que le lendemain matin à 7H à la gare de Tôkyô, que j'ai fait mes adieux à la capitale nippone. Capitale qui ne m'attirait pas du tout, mais qui m'est finalement sympathique, ce n'est donc plus un adieu mais un au revoir que je lui fais.